wicked lands

these violent delights have violent ends
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

knock knock (ft. Albatros)

knock knock

eden burgess feat. albatros

    Sheba n’était jamais parti plus de 5 heures. En général, si on ne le voyait pas pendant un certain temps, c’est qu’il était en train de jouer quelque part dans les alentours. Mais, loyal comme il était, ce chien revenait vite auprès de ses maîtres. Alors quand il n’était pas revenu au bout de 10 heures, Eden était à deux doigts d’une crise cardiaque. Elle s’imaginait toujours le pire, peu importe le contexte, et voyait déjà son chien sauvagement assassiné par des démons anthropologisés du nom de gemmes. Alors, pour chercher des réponses et apaiser sa conscience, Eden s’était mise à sa recherche depuis quelques heures déjà. Elle avait fait le tour de la ferme, rien. Elle a été voir chez les voisins, rien non plus. Pire encore, ils ne l’avaient même pas vu.

    Alors que le soleil se couchait, Eden ne l’avait toujours pas trouvé. Mais elle ne voulait pas abandonner, ce n’était pas dans son genre. Elle n’a jamais abandonné quoi que ce soit, ses principes, ses rêves, ses choix, elle assumait tout et n’importe quoi. Elle sent tout simplement Sa main sur son épaule qui la guide. Ses parents ne sont pas forcément d’accord pour la laisser le soir errer les rues et les terres, mais Eden s’est promis une chose. Cette nuit, avant de se coucher, elle allait prier pour remercier le Ciel de l’avoir aidé à retrouver son chien, et pas autre chose. Pas de larmes et de prières désespérées pour espérer qu’il reviendra vite, elle ira le chercher par elle-même. Sheba était son rayon de soleil, une petite créature innocente, sans arrière-pensée, toujours prête à lui redonner le sourire. Elle aimait la façon dont il lui léchait le visage quand elle se réveillait le matin, et le fait qu’il la suivait toujours lors de ses joggings quotidiens. Elle avait de la chance d’avoir un compagnon aussi extraordinaire, alors le perdre n’était pas une option.    

    Elle marchait aux environs de la côte, maintenant, en espérant que son chien avait peut-être eu la soudaine envie de se baigner. Elle savait très bien que ce n’était pas un bon endroit pour se promener la nuit, des dangers pouvaient arriver de toute part, mais ce n’était pas ce qui lui importait pour le moment. La lune commençait à faire son apparition dans le ciel, et Eden se mit même à espérer que son chien se mette à hurler tel un loup pour lui indiquer le chemin. Ce serait mal connaître Sheba, c’est le véritable petit agneau de Dieu.

    Eden atteignit les alentours de la plage, et hésita un instant pour savoir si elle devait se reposer quelques minutes ou non. Une minute de plus ou de moins, au point où elle en est, ne lui fera pas trop de mal. Elle s’agenouilla sur le sable et regarda autour d’elle, peut-être qu’il allait surgir de quelque part ? Non, mais Eden aperçut une forme qui lui était familière au loin, un peu plus écartée de la plage. D’ici, cela n’avait pas l’air très grand, mais plus Eden se rapprochait, et plus la forme lui rappelait quelque chose. C’est à quelques mètres de la forme - la nuit sombre ne l’aidait pas - qu’elle se rendit compte que c’était la caravane d’un certain homme qu’elle avait déjà rencontré auparavant. Elle voyait souvent cette caravane quand elle promenait justement Sheba, et un jour l’habitant était venu lui dire bonjour, plusieurs objets dans les mains, comme s’ils étaient déjà amis. Eden n’avait jamais réussi à s’accommoder à cette familiarité, mais après les interrogatoires cachés qu’elle lui a fait subir sous des questions innocentes, il ne semblait pas bien méchant. Elle s’était toujours dit qu’il pourrait être une nouvelle recrue, un de ces jours, mais elle n’avait jamais reçu d’ordre pour passer à l’action.  

    Elle se mit devant la porte de la caravane, après avoir vu qu’il y avait de la lumière à l’intérieur. Qui sait, peut-être avait-il vu quelque chose ? Lors de ses intéractions avec lui, il semblait toujours garder une certaine distance de sécurité avec Sheba, peut-être par méfiance, mais comme il était une des rares personnes qui ne la faisait pas vomir, elle se décida de tenter tout de même sa chance. Elle frappa à la porte et attendit que le propriétaire en sorte.


codage par LaxBilly.
Jeu 26 Juil - 22:39
Eden Burgess
habitation :
ferme familiale - est
affiliation :
thessalonis
avatar :
Leslie Meyers - South Park (art by hikkine / edit by momo la bg)
Messages :
9
Date d'inscription :
26/07/2018
hinos
knock knock ;;
+ eden // preach queen

La nuit c’est cet instant qu’Albatros n’attend pas spécialement. Non pas qu’il soit dans la team insomnie ou qu’il souffre des démons du sommeil, oh non. Il n’a juste jamais été un grand fan de la lune qui se reflète au creux des vagues, non pas que la vue le laisse indifférent, oh non. Les silhouettes se font de plus en plus floues, indissociables dans l’obscurité et il confond souvent un arbre avec une personne (et inversement). Alors il reste sur ses gardes. La nuit il n’est pas du genre à emprunter les balades nocturnes, le soleil a déjà tant à lui compter.

Alors lorsque le paysage se fond dans l’absence de lumière ; il apprécie le temps passé (perdu) chez lui à rien faire. Chez lui ce n’est pas vraiment un nid douillet mais la nuance est fine. Rare sont ceux pouvant se vanter d’amasser des pneus usagés pour en faire une table. En fait, personne ne s’en vantera jamais mais qu’importe. Au moins, il ne dort pas sur le sable.
Mais malgré le fait qu’il soit confortablement installé sur l’unique matelas qui lui sert de lit ; position de type cool, les bras en croix derrière la tête à rêvasser le temps passé à perdre le nord (et l’envie de dormir). Car il est encore tôt et il sent que quelque chose plâne au dessus de cette soirée. Comme les nuages venant menacer l’éclat de la lune avant la tempête.
TOC TOC
qui ça peut être ?
dans sa surprise il se lève - comme un réflexe, un spasme qui le fait tenir debout. S’approchant de la porte ses yeux s’ouvrent plus grand encore. La curiosité est trop intense pour faire attendre ; il faut dire qu’il n’a pas l’habitude qu’on vienne le voir à des heures pareilles. Il exclut la possibilité des témoins de jésus : on a jamais vu ces gens là faire du porte à porte la nuit. A ce rythme là le choix est vite fait ; c’est sûrement un sérial killer ou un mec qui va le planter pour voler des trucs dans sa caravane. Le pauvre. Il sera déçu.

Mais même en gardant cette possibilité en tête, Albatros s’ouvre entièrement à l’éventuel invité, sa tête de simplet habituel aussitôt visible. « oui ? » qu’il lance d’un air innocent.
Oh mais quel soulagement lorsqu’il ouvre la porte : il ne connaît aucun serial killer féminin ! surtout que cette allure lui rappelle quelqu’un… « Oh Eddie c’est toi ! » l’hésitation restante envolée, il ouvre grand la porte lui faisant signe de rentrer.
C’est rare que les gens y entrent vraiment. Non pas par méfiance, le plus souvent c’est juste que l’endroit ne donne pas très envie. Et Albatros n’est pas du tout du genre à s’excuser pour le bordel, la gêne occasionnée.
Dans tous les cas, la pression était retombée. Même ne sachant pas encore la raison de la venue d’Eddie, il n’imagine rien pouvant le blesser (du moins physiquement) ce qui le rassure fortement. Elle et ses manières qu’il ne comprends pas toujours, elle et sa politesse qui cache ses lèvres qu’elle pince. A tous les coups, elle vient pour lui poser des questions bizarres, une fois de plus. Mais il est prêt à se prendre au jeu.  « Alors qu’est ce que tu veux ? »


Ven 27 Juil - 22:46
Albatros
habitation :
est // une vieille caravane sur la côte.
affiliation :
nope
avatar :
2D // Gorillaz (self + cobreau + kasimir + devotion ♥)
Messages :
106
Date d'inscription :
10/07/2018
hinos
knock knock

eden burgess feat. albatros

C'était toujours ce qui était gênant avec Albatros. Eden ne savait jamais comment se comporter. Certes, il était gentil, agréable, ouvert, mais... Il n'était pas des siens. C'était un inconnu, si elle y réfléchissait bien, mais il agissait toujours comme si ce statut n'avait pas d'importance. Qui sait, peut-être qu'il se sent seul, quelques fois, dans cette caravane la nuit ? Dans tous les cas, Eden était en train de réfléchir à grande vitesse. Elle était même sûre qu'Albatros pouvait voir les rouages tourner dans sa tête. En général, quand quelqu'un te propose d'entrer chez lui, tu y rentres par simple politesse, non ? La précarité de la caravane ne lui faisait pas peur - elle-même ne vivait absolument pas dans le luxe - mais sa paranoïa lui criait de courir de l'autre côté, sans aucune logique pour s'appuyer. Mais Eden devait retrouver Sheba. Oui, c'est ça, retrouver ce chien. Elle lui sourit alors et se décida de rentrer.

L'intérieur était bien pire que chez elle, mais elle n'était pas surprise. Vivre de déchets ramassés dans une caravane, ça ne rimait pas forcément avec "confort", même pas du tout. Mais étant donné le manque de mobilier, elle ne savait pas exactement quoi faire avec son corps. Quelle idiote, elle aurait pu rester à l'extérieur et tout simplement lui demander s'il avait vu son chien. Mais non, il fallait que son incapacité à être socialement à l'aise la fasse entrer chez un inconnu. Une vague de panique s'empara soudainement d'elle, mais son sens commun lui interdit de partir ayant l'air effrayée. Il fallait qu'elle s'assied, quelque part, n'importe où. Est-ce que c'était correct ? Elle prit la première chaise qu'elle voyait et put enfin calmer son rythme cardiaque. Elle prit quelques secondes pour se reprendre, sûre qu'il devait êter en train de la dévisager pour son comportement étrange, et finit par lui répondre.

- Euh, désolée d'être venue comme ça, la nuit. J'ai- enfin, oui, j'ai besoin de ton aide.

Eden regarda Albatros du coin de l’œil, mais gênée par la situation, elle se mit rapidement à fixer le sol. Elle voyait de la poussière voler, mais l'odeur de la caravane n'était pas pourtant ignoble. C'est alors qu'elle se demandait pourquoi quelqu'un qui s'appelait avec un nom d'oiseau vivait dans un endroit aussi restreint. Peut-être que ce n'était pas le meilleur moment pour y réfléchir, mais l'endroit n'était pas bien grand. Peut-être parce que c'est mobile... Eden reprit ses esprits rapidement, elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une folle non plus, enfin, peut-être que c'était déjà le cas. Il valait mieux s'inventer une excuse.

- Pardon, je suis un peu stressée. Je t'explique, mon chien n'est pas revenu depuis des heures, et ça me fait peur. Il ne fait jamais ça, depuis ce matin il est parti et... Je veux pas le perdre et... Je me demandais si tu l'avais vu, ou un truc comme ça...

Elle se mordit les lèvres à la fin de sa phrase, ayant peur de la réponse de son hôte. Il allait sûrement dire non et lui demander de partir. Il valait mieux qu'elle parte rapidement de toute façon, elle commençait à trembler, et ça ne prendrait pas longtemps pour qu'elle finisse par laisser couler une larme. Ce qu'elle était stupide dans des situations stressantes quelques fois. Quand elle est à son désavantage, c'est là qu'elle perd ses mots. Son père serait sûrement très déçu.


codage par LaxBilly.
Lun 30 Juil - 20:24
Eden Burgess
habitation :
ferme familiale - est
affiliation :
thessalonis
avatar :
Leslie Meyers - South Park (art by hikkine / edit by momo la bg)
Messages :
9
Date d'inscription :
26/07/2018
hinos
knock knock ;;
+ eden // henlo doggo

Et son regard ne la quitte pas tandis qu’elle s’avance dans son territoire. Quelle surprise, ses invités ont pour habitude de rester à la porte mais cette fois ci fait exception à la règle. Une détermination habite son visage crispé d’inquiétude. Albatros le voit du coin de l’oeil - ne sachant pas quoi faire il se contente de poser un regard bienveillant sur son invité. N’ayant rien à offrir, ci ce n’est son temps, son aide peut être - « j’ai besoin de ton aide » dit-elle.
Il tente de répondre à l’appel, plus attentif que jamais.
« Je me demandais si tu l'avais vu » son chien. Soupir internalisé - il ne peut s'empêcher d’être un peu dégoutté à l’idée qu’un chien ai pu passer par ici. Faut dire qu’il n’est pas l’ami des bêtes. Lui et son nom d’oiseau - oh non, il ne murmure jamais à l’oreille des animaux (c’est bien trop dangereux). Cela dit il entend la détresse dans sa voix et se trouve être bien plus sensibles aux appels de ses semblables.  
« si tu veux on peut vérifier à l’extérieur de la caravane. » Aussi vite, il saisit une lampe torche histoire de pourfendre l’obscurité qui les attend à l’extérieur. Lui tenant la porte, la laissant sortir sans décrocher ce sourire niais de son visage. Celui qui vient écorcher son vrai ressenti. Celui qui fait qu’il n’a pas vraiment envie de sortir mais il sort une anecdote pour détendre l’atmosphère :  « tu sais c’est pas rare que des animaux se cachent dans le tas de débris que tu vois là. » Tout en empruntant le chemin menant à l’arrière de son carrosse sans roues, il continue son histoire. « une fois j’ai surpris un raton laveur qui avait fait de mes caisses en bois sa maison. » aujourd’hui il en rit.
Mais ce qu’il ne dit pas c’est la panique qu’il avait pu avoir lorsque ce truc lui a sauté au visage.
Pour ça il espère presque ne pas retrouver ce chien. Du moins, pas ici.

Toujours un oeil sur le visage d’Eden ne pouvant s’empêcher d'appréhender ses réactions - il ne voudrait pas la rendre triste. Alors il s'exécute tant bien que mal avec un maximum de bonne volonté. Il éclaire l’espace encombré dans la pénombre par les matériaux qu’il entasse en trop grand nombre. Beaucoup trop de trucs inutiles qui trainent - mais là tout de suite, il ne pense pas vraiment à faire le ménage.
A l'affût du moindre mouvement, rien ne semble très organique dans ce décor pouvant constituer une belle nature morte.
Il faut voir le bon côté des choses. Ce n’est sûrement pas l’envie d’Eden en ce moment alors il se contente de la laisser faire si elle a envie de plonger là dedans - aventurer ses mains et fouiller au plus profond des ordures qui comblent le vide.
Lui reste en retrait à éclairer le moindre centimètre tout en ne pouvant s'empêcher de parler : « il s’appelle comment ton chien…? » l’heure n’est pas vraiment aux questions vides de sens alors Albatros jette son dernier espoir de calme résilié dans un élan de bonté :  « si tu veux je pourrais t’accompagner crier son nom à travers toute la côte. Je suis sûr qu’il n’est pas loin, si personne n’a mit la main dessus... »
Albatros se veut rassurant.
Albatros se casse la gueule dans son élan.


Mer 8 Aoû - 0:33
Albatros
habitation :
est // une vieille caravane sur la côte.
affiliation :
nope
avatar :
2D // Gorillaz (self + cobreau + kasimir + devotion ♥)
Messages :
106
Date d'inscription :
10/07/2018
hinos
knock knock (ft. Albatros)
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» got nobody cuz i'm brain dead (albatros)
» everything that k i l l s me makes me feel a l i v e ‡ albatros
» PALM HILL RULES (ALBATROS)
» oisillons retrouvés [FLASHBACK] - ft. albatros
réponse rapide

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum